Carême : revenir vers le Père.

Le carême est un temps pendant lequel les chrétiens se préparent à célébrer la Passion et la Résurection du Christ. C’est un temps de pénitence, de purification et de conversion. Pour le fondateur de l’Opus Dei, c’est une occasion de « maintenir l’âme jeune, d’invoquer le Seigneur, de savoir écouter, et de découvrir ce qui va mal et demander pardon ».

Il n'est pas possible de rester immobiles. Nous devons avancer vers le but que saint Paul nous indiquait: Si je vis, ce n'est plus moi, mais le Christ qui vit en moi. Haute et noble ambition que cette identification avec le Christ, qui suppose la sainteté. Mais il n'y a pas d'autre chemin si l'on désire être cohérent avec la vie divine que Dieu a fait naître dans notre âme par le baptême. Avancer, c'est progresser en sainteté; reculer, c'est se refuser au développement normal de la vie chrétienne. Car ce feu de l'amour de Dieu a besoin d'être alimenté, de s'intensifier chaque jour en s'enracinant dans notre âme; et c'est en brûlant de nouveaux éléments que le feu demeure vivant. C'est pourquoi, s'il ne s'étend pas, il est près de s'éteindre.

Rappelez-vous ces mots de saint Augustin: Si tu dis: ça suffit, tu es perdu. Aspire toujours à davantage, chemine sans cesse, progresse toujours. Ne reste pas au même endroit, ne recule pas, ne dévie pas.

Le Carême nous place, à présent, devant des questions fondamentales: est-ce que je progresse en fidélité au Christ ? En désirs de sainteté ? En générosité apostolique dans ma vie quotidienne, dans mon travail ordinaire parmi mes collègues ?

Quand le Christ passe, 58

Les temps sont accomplis et le Royaume de Dieu est tout proche : repentez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle (Mc 1, 15).

Tout le peuple venait à lui, et il les enseignait (Mc 2, 13).

Jésus voit ces barques sur la rive et monte dans l'une d'entre elles […]. Avec quel naturel Jésus monte dans la barque de chacun de nous !

Quand tu t'approcheras du Seigneur, pense qu'il est toujours tout près de toi, en toi : Regnum Dei intra vos est (Lc 17, 21). Tu le trouveras dans ton cœur.

Le Christ doit avant tout régner en notre âme. Pour qu'il règne en moi, j'ai besoin de sa grâce en abondance. C'est le seul moyen pour que tout, le moindre battement de cœur, le moindre souffle, le moindre regard, le mot le plus anodin, la sensation la plus élémentaire se transforme en un hosanna à mon Christ Roi.

Duc in altum — Au large ! — Repousse le pessimisme qui te rend lâche. Et laxate retia vestra in capturam — et jette tes filets pour pêcher.

Nous devons avoir confiance en ces paroles du Seigneur, monter dans la barque, saisir les rames, hisser les voiles et nous lancer sur cette mer du monde que le Christ nous remet en héritage.

Et regni ejus non erit finis — son règne n'aura pas de fin !

N'es-tu pas heureux de travailler pour un tel royaume ?

Saint Rosaire, 3ème mystère lumineux

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