Atelier 'Petits Sacs'

Petits sacs écolos, malins et solidaires, confectionnés bénévolement avec des parapluies hors d’usage. Transformer des vieux parapluies en beaux sacs est ma manière de répondre à l’appelle du Pape de tendre la main à celui qui a besoin et aussi de mettre mes talents au service des autres comme saint Josemaria nous encourageait à faire.

Il y a deux idées qui me tiennent spécialement à cœur : m’engager pour les autres, surtout pour ceux qui en ont le plus besoin, m’engager pour la nature : contribuer, dans la mesure du possible, à préserver l’environnement. Dès mon enfance, l’idée de ne pas dépenser plus que nécessaire et d’apprendre à réutiliser ce qu’on avait, a été très présente dans ma vie.

Vos vieux parapluies peuvent devenir source de vie et d’éducation.

Je proviens d’un petit village et je suis la 3ème de 12 frères et sœurs. C’est facile d’imaginer qu’à l’époque, mes parents ne faisant pas partie des familles riches du village, nous vivions avec le strict nécessaire, mais avec une grande joie et amitié. Les habits passaient de l’un à l’autre, nos jouets provenaient de ce que notre imagination inventait avec trois clous, un reste de bois, un bout de fer… Une époque heureuse à laquelle je reviens de temps en temps dans mes pensées, non sans nostalgie, pour me ressourcer et rigoler un peu des problèmes actuels.

Il fait déjà plus d’une année j’ai appris d’une manière tout à fait fortuite, que les parapluies cassés peuvent devenir quelque chose de plus qu’un truc encombrant dont on ne sait pas quoi faire… Aller le déposer à la déchetterie n’est pas toujours à portée de la main ; dans l’idée du recyclage, il ne faut pas le mettre à la poubelle ; et en ville, il n’existe pas de container adéquat pour lui : il n’est ni pet, ni verre, ni simplement métal…. J’ai appris d’une collègue qu’avec le tissu du parapluie, on peut fabriquer de beaux sacs, plus ou moins beaux selon le parapluie, et non seulement beaux, mais aussi légers, faciles à garder et imperméables. Des sacs à multiples usages, qui en plus répondent aux critères de ce qu’on appelle être écolo.

En même temps, je venais de faire connaissance de l’association Harambee-Suisse (www.harambee-suisse.ch ). Harambee, dont le siège central est à Rome, est un programme international d’entraide et de coopération avec l’Afrique. Depuis sa naissance en 2002 -à l’occasion de la canonisation de Josemaria Escrivà-, il a contribué à parrainer 56 projets de développement dans 18 pays africains. Vraiment touchée par la manière de travailler de cette association, je voulais collaborer à soutenir ses projets et je me demandais ce que je pourrais faire. C’est comme cela que l’initiative de vendre les sacs écolos et de donner l’argent pour la cause d’Harambee-Suisse est née dans mon esprit et je me suis mis main à l’aiguille!