On n’a pas à s’inquiéter d’avoir laissé la famille si loin

Maggy et Marie-Deborah ont fait 1.000 km de Kananga à Kinshasa pour étudier les Sciences Infirmières. Elles nous racontent leur séjour depuis trois ans dans la Résidence Universitaire Oloma.

Maggy et Marie-Déborah à la sortie d’un séminaire sur les droits humains à Oloma

Marie-Deborah. Je suis arrivée à la résidence Oloma grâce à la générosité d’une personne qui a bien voulu que cinq filles de la province de Kananga bénéficient d’une formation en Sciences infirmières offerte par l’Institut Supérieur en Sciences Infirmières (ISSI).

Ainsi, deux professeurs sont venues à Kananga pour chercher les 5 filles dont je faisais partie après le test d’admission qu’elles avaient organisé. C’est ainsi que nous avons entrepris ce voyage de Kananga vers Kinshasa et j’ai logé à la Résidence Universitaire Oloma, dont la formation spirituelle est confiée à l’Opus Dei.

Maggy. J’ai été impressionnée par le climat, l’ambiance, les relations entre toutes les résidentes dont quelques personnes de l’Œuvre. Nous vivons plus qu’en famille et on n’a pas à s’inquiéter d’avoir laissé la famille si loin… J’ai aussi apprécié la formation que j’ai reçue, une formation intégrale dans tous les domaines : celui du travail, la vie en société et la vie spirituelle. J’ai beaucoup aimé cette vie.

Participantes à une conférence

Marie-Deborah. En outre, j’ai été touchée par la volonté et la disponibilité de différentes personnes de l’Opus Dei à me former et former mes amies catholiques et non catholiques ; leur souci pour l’amélioration de ma vie intérieure, de mes études. Elles m’ont aidée à devenir une bonne amie de Dieu dans ma vie de tous les jours. C’est une chose que je garderai bien gravée dans mon cœur.

Durant ces trois années passées à Oloma, j’ai apprécié beaucoup de choses, principalement l’esprit de l’Œuvre qui est la sanctification dans le travail de tous les jours. J’ai appris à ne pas reporter mes tâches pour plus tard, sans raison ; à travailler avec plus d’ordre ; à accomplir mon travail et mes obligations envers Dieu, envers les autres et envers moi-même.

Avec quelques amies et résidentes lors d’une excursion au fleuve Congo

C’est une expérience que je partagerai avec plaisir avec mes amies et avec d’autres personnes que je rencontrerai dans ma profession parce que c’est une formation qui me servira dans ma vie de tous les jours. En effet, aux malades que je soigne, je les encourage à offrir la douleur à Dieu. À mes collègues de l’ISSI, je parle de l’importance des études, et de comment réussir la carrière académique en se sanctifiant dans ce qu’elles font ; en le faisant bien pour Dieu.

Maggy. Je conseillerai donc toutes les étudiantes à venir recevoir une formation de qualité pour devenir des femmes dignes de ce nom.

Marie-Deborah. Rien n’arrive au hasard. Habiter la Résidence Oloma a fortement enrichi ma vie chrétienne : maintenant j’ai une vision plus surnaturelle des choses, j’ai reçu une formation intégrale, on m’a appris à avoir une unité de vie. Je remercie Saint Josémaria, et le Prélat de l’Opus Dei, que j’ai eu la chance de rencontrer ici à Kinshasa, ainsi que toutes les personnes de l’Œuvre avec qui j’ai vécu durant ce temps.