Citations de saint Josémaria sur le sacerdoce

Nous vous proposons ci-après une sélection de citations de saint Josémaria sur la vie et la vocation des prêtres Vous pouvez également retrouver les ouvrages complets sur le site des écrits de saint Josémaria.

- Quelle est l'identité du prêtre ? Celle du Christ. Tous les chrétiens peuvent et doivent être non pasalter Christus, maisipse Christus : d'autres Christ, le Christ lui—même ! Mais, dans le cas du prêtre, ceci se réalise d'une manière immédiate, de façon sacramentelle (Aimer l’Eglise n°38).
-Il me semble qu'on nous demande, à nous les prêtres, l'humilité d'apprendre à ne pas être à la mode, d'être réellement les serviteurs des serviteurs de Dieu (…) pour que les chrétiens ordinaires, les laïcs, rendent le Christ présent, dans tous les milieux de la société (Entretiens n°59).

- Un prêtre qui vit ainsi la Sainte Messe — en adorant, en expiant, en implorant, en rendant grâces, en s'identifiant au Christ — et qui apprend aux autres à faire du Sacrifice de l'autel le centre et la racine de la vie chrétienne, fera véritablement preuve de la grandeur incomparable de sa vocation, du caractère dont il est marqué, et qu'il ne perdra pas de toute l'éternité (Aimer l’Eglise n°49).

- J'ai toujours conçu mon travail de prêtre et de pasteur d'âmes comme une tâche visant à situer chacun en face de toutes les exigences de sa vie, en l'aidant à découvrir ce que Dieu lui demande concrètement, sans mettre aucune limite à cette sainte indépendance et à cette bienheureuse responsabilité individuelle qui sont les caractéristiques d'une conscience chrétienne (Quand le Christ passe n° 99).

- Valeur de la piété dans la sainte liturgie !
Je n’ai pas été étonné lorsque, voici quelques jours, l’on m’a fait ce commentaire, à propos d’un prêtre exemplaire, décédé récemment: qu’il était saint !
— L’avez-vous bien connu ? ai-je demandé.
— Non, me répondit-on, mais je l’ai vu une fois célébrer la sainte messe (Forge n° 645).

- Si connu que ce soit, je ne veux cesser de te rappeler que le prêtre est “ un autre Christ ”. — Et que l’Esprit Saint a dit : Nolite tangere Christos meos, ne touchez pas à “ mes Christs ” (Chemin n°67).

- Je ne peux taire que le travail professionnel des prêtres, pour l’appeler ainsi, est un ministère divin et public, qui embrasse toute leur activité avec une exigence telle qu’en général, si un prêtre a du temps en trop pour une autre tâche non strictement sacerdotale, il peut être sûr qu’il ne remplit pas le devoir de son ministère (Amis de Dieu n°265).

- Le Christ, Lui qui est monté sur la Croix les bras grands ouverts dans un geste de Prêtre éternel, veut compter sur nous, qui ne sommes rien, pour porter à “tous” les hommes les fruits de sa Rédemption (Forge n°4).

- L'Opus Dei n'est ni à droite, ni à gauche, ni au centre. En tant que prêtre j'essaie d'être avec le Christ qui, sur la croix, ouvrit les deux bras et pas seulement un seul ; je prends librement dans chaque groupe ce qui me convainc et rend mon cœur et mes bras accueillants pour toute l'humanité (Entretiens n°44).

- Cet ami prêtre travaillait en pensant à Dieu, accroché à sa main paternelle, il aidait les autres à assimiler ces idées maîtresses. Aussi se disait-il: quand tu mourras, tout ira pour le mieux, parce que c'est Lui qui continuera à s'occuper de tout (Sillon n° 884).

- Ce prêtre de nos amis m'a convaincu. Il me parlait de son travail apostolique, et m'assurait qu'il n'y a pas d'occupations peu importantes. Sous ce champ couvert de roses, disait-il, se cache l'effort silencieux de tant d'âmes qui, par leur travail et leur prière, par leur prière et leur travail, ont obtenu du ciel une pluie de grâces, torrentielle, et qui fertilise tout (Sillon n° 530).

- Oui, vis la sainte messe !

— Elle t’aidera, cette réflexion, que se faisait un prêtre ardent: est-il possible, ô mon Dieu, de participer à la sainte messe sans être saint ?
— Et il poursuivait: chaque jour je resterai blotti dans la plaie du côté de mon Seigneur, fidèle à une résolution prise il y a longtemps !
— Essaye à ton tour (Forge n°934)!

- Être chrétien — et de façon toute particulière, être prêtre, si l’on se souvient que tous les baptisés participent du sacerdoce royal —, c’est être continuellement sur la Croix (Forge n°882).

- Ne nous habituons pas aux miracles qui se réalisent devant nous: ce prodige admirable du Seigneur qui descend chaque jour dans les mains du prêtre. Jésus veut que nous soyons en éveil pour que nous nous convainquions de la grandeur de sa puissance, et pour que nous entendions de nouveau sa promesse: venite post me, et faciam vos fieri piscatores hominum, si vous me suivez, je vous ferai pêcheurs d'hommes, vous serez efficaces et vous attirerez les âmes à Dieu. Nous devons donc avoir confiance en ces paroles du Seigneur, monter dans la barque, saisir les rames, hisser les voiles et nous lancer dans cette mer du monde que le Christ nous remet en héritage (Quand le Christ passe n° 159).

- S'il est vrai que nous traînons nos misères personnelles, il n'est pas moins vrai que le Seigneur tient compte de nos erreurs. Le fait que les hommes soient des créatures, avec des limites, des faiblesses, des imperfections et l'inclination au péché, n'échappe pas à son regard miséricordieux. Mais Il nous ordonne de lutter, de reconnaître nos défauts; non pour nous en effrayer, mais pour nous repentir et susciter en nous le désir d'être meilleurs (Quand le Christ passe n° 159).

- Prêtre, mon frère, ne cesse pas de parler de Dieu, car si tu es à lui, il n’y aura pas de monotonie dans tes conversations (Forge n° 965).

La maîtrise du cœur ! — C’est ainsi que priait un prêtre: “Jésus, que mon pauvre cœur soit un jardin bien clos; que mon pauvre cœur soit un paradis, où tu vis; que mon ange gardien le garde avec une épée de feu, par laquelle il purifie toutes les affections avant qu’elles n’entrent en moi; Jésus, scelle mon pauvre cœur du sceau divin de la Croix (Forge n°412).”

- Quand il donnait la sainte communion, ce prêtre avait envie de crier: ce que je t’apporte, c’est le Bonheur (Forge n°267)!

- Si vous ne voulez pas scandaliser, si vous ne voulez pas que l’on soupçonne le moins du monde les enfants de Dieu d’être mous ou bons à rien, si vous ne voulez pas porter la responsabilité d’un contre-témoignage..., vous devez vous efforcer d’offrir, par votre conduite, la juste mesure, la bonne humeur de l’homme responsable (Amis de Dieu n° 70).

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