L’Esprit Saint, ce grand inconnu

En ces jours de la Pentecôte, nous vous proposons de découvrir ou de re-découvrir une vidéo, une homélie et une prière dans lesquelles Saint Josémaria nous aide à mieux connaître, fréquenter et aimer l’Esprit Saint.

. Prière composée par Saint Josémaria en avril 1934

Viens, ô Esprit Saint !

Éclaire mon intelligence, pour connaître tes commandements.

Raffermis mon cœur contre les embûches de l’ennemi.

Enflamme ma volonté…

J’ai entendu ta voix et je ne veux pas me durcir et résister, en me disant : après… demain.

Nunc cœpi ! Dès maintenant ! Au cas où il n’y aurait pas de lendemain pour moi.

Ô, Esprit de vérité et de sagesse, Esprit d’intelligence et de conseil, Esprit de joie et de paix ! Je veux ce que tu veux, je veux parce que tu veux, je veux comme tu veux, je veux quand tu veux.

. Homélie Le grand inconnu prononcée par Saint Josémaria le 25 mai 1969, en la fête de la Pentecôte et publiée dans le recueil Quand le Christ passe.

Point 133 : « Vivre selon le Saint-Esprit, c'est vivre de foi, d'espérance et de charité ; c'est laisser Dieu prendre possession de nous et changer radicalement notre cœur pour le faire à sa mesure. Une vie chrétienne mûre, profonde et forte ne s'improvise pas ; elle est le fruit de la croissance en nous de la grâce de Dieu. L'état de la communauté chrétienne des premiers temps nous est décrit dans les Actes des Apôtres en une phrase brève mais pleine de sens : Ils se montraient assidus à l'enseignement des apôtres, fidèles à la communication fraternelle, à la fraction du pain et aux prières.

Voilà comment vécurent les premiers chrétiens et comment nous devons vivre. La méditation de la doctrine de la foi jusqu'à la faire nôtre, la rencontre avec le Christ dans l'Eucharistie, le dialogue personnel — c'est-à-dire une prière sans anonymat — face à face avec Dieu, doivent constituer la substance ultime de notre conduite. Si cela venait à manquer, que resterait-il ? Peut-être une réflexion savante, une activité plus ou moins intense, des dévotions et des pratiques de piété. Mais nullement une existence chrétienne véritable, car il y manquerait l'incorporation au Christ, la participation réelle et vécue à l'œuvre du salut ».