Ce samedi 25 juin, le nonce apostolique près le Royaume de Belgique, S.E. Mgr Franco Coppola, a présidé la messe célébrée en l’honneur de saint Josémaria Escrivá à la cathédrale des saints Michel et Gudule, à Bruxelles. De nombreux concélébrants l’entouraient, parmi lesquels, l’abbé Etienne Montero, vicaire régional de la prélature de l’Opus Dei en Belgique.
Samedi dernier, une autre messe en l’honneur du fondateur de l’Opus Dei avait été célébrée à Leuven, avec la participation d’environ 150 personnes, surtout des jeunes.
Durant son homélie, prononcée devant 700 fidèles environ, Mgr Coppola a tiré des enseignements de chacune des lectures du jour.
La Genèse nous rappelle ainsi la mission de l’homme qui a été placé dans le jardin « pour qu’il le travaille et le garde ». Ce deuxième terme a été sans doute trop oublié. Le devoir de garder la création est un message de l’évangélisation auquel nos contemporains sont réceptifs. Nous ne sommes pas les maîtres du monde : le Seigneur a placé en nous et dans la nature des règles auxquelles nous devons obéir.
Nous n’avons pas reçu un esprit d’esclave, mais de fils nous rappelle l’épître de saint Paul aux Romains. Un esprit « qui nous fait nous écrier : Abba, Père ! » (Rm 8, 15). Quel esprit je cultive en moi ? Un esprit d’esclave ou de fils ? Comment avons-nous vécu ces années tragiques de COVID ? Nous sommes fragiles, mais les enfants, eux, ont rarement peur, car ils comptent sur leurs parents. Cette confiance filiale les pousse à se lancer, à oser, à ne pas avoir peur. C’est d’ailleurs le message du Christ ressuscité : « ne craignez point » (Mt 28, 10).
Quant à l’Évangile du jour, il nous exhorte en ces termes : « avance au large » (Lc 5,4). Ces paroles du Christ ne s’adressent pas uniquement à Simon-Pierre, mais également à chacun d’entre nous. En Belgique, nous sommes dans ce « large » dont parle Jésus. Avec les disciples d’Emmaüs, le Christ nous donne un exemple éloquent. Il s’approche, il les laisse s’exprimer, chemine avec eux, les aide à comprendre en citant l’Écriture. Finalement, les disciples déçus qui s’en retournaient chez eux s’empressent de retourner à Jérusalem. Dans ce retour à Jérusalem, Mgr Coppola voyait aussi l’appel à élever les réalités quotidiennes vers Dieu, comme nous y invite l’esprit de l’Opus Dei.
À la fin de la célébration, le nonce et l’assemblée ont récité ensemble la prière pour le pape François : « Dieu fidèle et riche en miséricorde, guide et pasteur de tous les hommes, soutiens avec bonté ton serviteur le Pape François, que tu as pris comme pasteur de ton Église (…) »
